Tchad : le chantier du nouveau pont de Chagoua à N’Djamena tarde à finir

La construction du nouveau pont sur le fleuve Chari, à N’Djamena, est censée désenclaver la population d’une bonne partie du 9ème arrondissement de la capitale. Cette infrastructure permettra de rendre plus fluide la circulation et éviter les embouteillages sur l’unique pont actuel, praticable pour les automobilistes. Malheureusement, ce pont tarde à être réceptionné.

Redémarrés depuis le 24 juin 2019, pour une période de 18 mois, les travaux n’avancent pas. Il y a un retard de plus de 46 mois, environ 108 % de dépassement.

Selon les responsables de la société en charge de la construction du pont, le retard accusé émane de beaucoup de facteurs. Il s’agit entre autres de la lenteur des durées d’approvisionnement du chantier, de la nécessité de libération de l’emprise de la route d’accès ; jusque-là, le déguerpissement des populations touchées par le projet n’est pas effectué. A cela s’ajoute le retard de paiement et la situation  contractuelle du consultant, le manque des matériels adéquats et le retard de transmission des dossiers d’exécution.

Les travaux de ce pont incluent la construction d’une route d’accès de 2,5 km qui devrait être réceptionnée, selon les clauses du contrat, en juillet 2023. Mais vu l’état d’avancement du chantier, respecter le délai de livraison serait hypothétique.

La population de N’Djamena en général et celle du 9e arrondissement doit encore subir le calvaire des embouteillages chroniques pour un temps.

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