L’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE) porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’ « elle n’a pris aucun engagement financier avec les missions d’observation électorale quelconque, nationales ou internationales ». C’est à travers un communiqué de presse rendu officiel le 7 juin 2024 et signé par la Vice-présidente de ladite agence, Baïrra Assane.
Ce communiqué est une réponse aux informations publiées par certains médias « faisant état du fait que certains observateurs internationaux et des ONG africaines ont été bloqués dans leur hôtel, faute de moyens ».
L’ANGE rappelle, dans ce document, qu’avant d’octroyer l’accréditation aux différentes missions d’observation, « elle a clairement exigé les garanties de prise en charge par chaque structure d’observation électorale ayant sollicité l’accréditation ». Elle indique également que la condition de prise en charge de toutes les missions d’observation par elles-mêmes ou organisations tierces faisait partie des critères d’accréditation des observateurs figurant dans les Termes de Référence. Aussi, il a été clairement porté sur la lettre d’accréditation délivrée la mention : « NB : L’ANGE ne finance pas les missions d’observation » dans le cadre du scrutin présidentiel des 5 et 6 mai 2024. « Chaque structure a eu à en prendre connaissance avant les opérations et ne saurait appeler ultérieurement l’ANGE en garantie », précise le communiqué.
Ainsi, l’ANGE informe les tenanciers des hôtels et des restaurants « qu’elle n’est en rien responsable de l’insolvabilité de toute structure d’observation électorale nationale ou internationale. La seule obligation de l’ANGE était de délivrer les lettres d’accréditation pour faciliter l’accès des observateurs aux bureaux de vote ».