La Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) a rencontré ce vendredi 28 octobre 2022, les responsables des organisations professionnelles des journalistes et des médias pour une séance de travail. Au centre de cette rencontre, l’exercice professionnel et responsable du journalisme dans un contexte difficile.
Le président de la HAMA, M. Abderamane Barka a tenu à rencontrer les responsables des organisations faitières des journalistes et des médias. Une rencontre qui intervient une semaine après les manifestations du 20 octobre pendant lesquelles, les hommes des médias ont perdu un des leurs confrères et plusieurs d’entre eux se ont été arrêtés ou torturés.
D’abord, M. Abderamane Barka a présenté ses condoléances, au nom de la HAMA et de tous les organes de presse à toutes les familles endeuillées. Ensuite, il a appelé les journalistes à s’investir dans la promotion du respect de l’ordre public, du droit d’autrui et des valeurs culturelles nationales du vivre-ensemble. D’après le président de la HAMA, « la responsabilité sociale du journaliste et du média se trouve profondément engagée chaque fois que la vie d’une nation ou d’un peuple est menacée ».
Prenant l’exemple de la Radio Milles Collines sur le génocide rwandais, le président de la HAMA invite les journalistes à plus de professionnalisme dans l’exercice de leur métier et d’éviter les « positions assez partisanes » dans le traitement et la diffusion de l’information. Toutefois, il a aussi félicité les professionnels des médias qui « s’investissent professionnellement dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information »
M. Abderamane Barka a profité de mentionner que la HAMA compte boucler au plus tard fin novembre, le recensement des journaux écrits, journaux en ligne, service de presse en ligne et médias audiovisuels tchadiens. C’est pourquoi, il invite les médias « qui ne sont pas en règle à régulariser urgemment leur situation ».