Le Président de la Coordination Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) M. Belngar Larmé Jacques a visité, le samedi 18 janvier 2025, la jeune femme victime de viol dans la nuit du 15 au 16 janvier 2025, par un officier de la police dans un sous poste de commissariat de N’Djamena.
Cette visite qui s’inscrit dans la volonté de la CNDH d’être proche des victimes pour leur apporter son soutien et son réconfort ainsi que la ferme volonté de la CNDH de faire de la protection des victimes et leur accompagnement un axe principal de l’action de la Commission.
« Cette visite montre l’engagement de la CNDH et de son Président à faire de la protection et de la promotion des droits de l’homme le cœur de la bataille pour que les personnes vulnérables, les femmes et les filles ne soient plus considérées comme négligeables par les agents de l’État chargés de la protection et de la sécurité des citoyens même dans le cadre de détention par la police et les services de sécurité », a indiqué le Président de la CNDH Belngar Larmé Jacques.
La CNDH a également rappelé les autres cas qui ont été recensés au cours du seul mois de janvier 2025 où une autre jeune fille a été victime de viol par un groupe d’hommes, de l’assassinat d’un commerçant par des voleurs armés au quartier Mardjandafak et d’autres cas emblématiques de violations des droits de l’homme.
Après avoir recueilli les témoignages des parents, le Président de la CNDH a encouragé la famille ainsi que la victime et les a rassuré que la CNDH sera à leurs côtés pour les suites judiciaires de l’affaire et le suivi psychologique de la victime qui est dévastée par cette atteinte à son intégrité physique et psychique. Une enveloppe a été remise aux parents pour les examens.
La famille de la victime a remercié le Président de la CNDH et son équipe pour cette marque de solidarité qui réaffirme la volonté des autorités nationales de protéger les citoyens. Selon la maman de la victime, l’auteur de ce viol est un récidiviste qui aurait tenté d’étouffer l’affaire en proposant 1 million pour que la famille ne porte pas plainte.