Tchad : la Banque mondiale invite à une amélioration des infrastructures pour stimuler la croissance

A general view of a street in N'Djamena, Chad, on April 21, 2021. - In the aftermath of the death of Chad president Idriss Deby Itno, who ruled the poor Sahel country with an iron fist for three decades, his 37-year-old son Mahamat Idriss Deby has quickly emerged as the new strongman. On April 20, 2021 Mahamat immediately took charge of a transitional military council, appointing 14 of the most trusted generals to run Chad until "free and democratic" elections promised in 18 months' time. (Photo by Djimet WICHE / AFP)

Le retard économique du Tchad est aussi lié à ses infrastructures. C’est ce qui ressort du rapport de la Banque Mondiale sur le Tchad. Les infrastructures dans ce document concernent l’énergie, les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) et celles routières.

Publié le 13 novembre 2023, ce rapport de la Banque Mondiale est intitulé : « Mémorandum économique du Tchad : Stimuler la croissance et réduire la vulnérabilité ». Ainsi, pour arriver au dernier point, l’institution financière appelle le Tchad à améliorer ses infrastructures routières, énergétiques et des TIC. La Banque mondiale souligne que les différents « réseaux d’infrastructures du pays sont de plus en plus à la traîne par rapport à ceux d’autres pays pairs et ambitieux ». Ces réseaux se caractérisent par des inégalités régionales et un accès limité.

Selon le rapport, l’absence ou l’inadéquation de ces infrastructures ci-haut citées « affecte la productivité des entreprises au Tchad » comme le rapporte une enquête menée en 2018. À cet effet, les infrastructures routières et énergétiques sont prioritaires dans ce secteur.

Le mémorandum a mis un accent sur le secteur numérique. Ce secteur au Tchad est naissant avec des lacunes importantes dans l’accès à une connectivité numérique de qualité. « En 2022, seulement 9,1% de la population tchadienne dispose d’un abonnement à la téléphonie mobile à haut débit, ce qui est bien inférieur aux 34 % de l’Afrique subsaharienne », montre la Banque Mondiale. Pire encore, « l’investissement privé dans l’économie numérique est au point mort ». Cet investissement a également chuté de 6 % au cours des cinq dernières années.

Quitter la version mobile