Le ministère de l’environnement, de la pêche et du développement durable a ouvert ce mardi 08 août 2023 au Cifop de Farcha dans le 1er arrondissement, un atelier de validation de l’avant-projet de la loi 14/PR/98 du 17 août 1998 définissant les principes généraux de la protection de l’environnement.
Le processus de révision de la loi définissant les principes généraux de la protection de l’environnement a été lancé par un comité composé des cadres expérimentés du ministère de l’environnement. Le comité a eu à diagnostiquer et travailler exhaustivement sur la loi avant sa soumission aux consultants. Eux à leur tour l’ont retravaillé et proposé la version finale provisoire pour validation au cours de cet atelier.
Selon Hassan Adoum Hassan, président du comité de révision, son équipe a collecté , analysé et exploité les données relatives à la révision de la loi précitée afin de l’adapter au contexte actuel. Le comité a aussi identifié et corrigé les insuffisances constatées dans le cadre de la gestion de l’environnement en général et surtout les pollutions liées aux activités pétrolières en particulier.
Pour le ministre en charge de l’environnement, Abdelkérim Mahamat Abdelkérim, cette loi a jeté la base d’une gestion durable de l’environnement et sa protection contre toutes formes de dégradation afin de sauvegarder et valoriser les ressources naturelles et d’améliorer le cadre de vie de nos concitoyens. Il poursuit que malgré les efforts, l’environnement continue encore de subir des atteintes de toutes parts, liées notamment à une multiplication des activités de production et de transformation à la pression démographique.
« L’émergence des nouvelles problématiques liées d’une part à la gestion des ressources naturelles (la coupe abusive d’arbres, le braconnage, les pollutions diverses, la dégradation des terres) et d’autre part aux changements climatiques (la sècheresse, l’érosion éolienne et hydrique), des insuffisances ont été constatées, car élaborée et adoptée dans un contexte lointain, celle-ci se révèle inadaptées et en déphasage avec les réalités actuelles. C’est pourquoi, sa révision est devenue un impératif en vue de mettre en place un nouveau dispositif juridique plus efficace pour la , protection de l’environnement », a-t-il indiqué .