Tchad : des journalistes à l’école de l’apaisement et de la paix durable

Le Tchad traverse une transition politique qui a commencé en avril 2021 et dont la fin n’est plus qu’une question de quelques mois après l’élection du président en mai dernier. Cette période post-transition qui sera marquée par le retour à l’ordre constitutionnel a conduit le Centre de Recherche en Anthropologie et Sciences Humaines (CRASH) à former les journalistes dans leur rôle pour l’apaisement et la paix durable à travers un atelier.

Quels sont les rôles des médias pour l’apaisement dans le contexte post transition au Tchad ? C’est la question centrale de cet atelier qui réunit, le 3 juillet 2024, une vingtaine de journalistes venus des quatre coins du Tchad. Pour Dr Djimet Seli, le Directeur administratif du CRASH, les journalistes sont ceux qui peuvent « amener à cet apaisement par le rôle très important qu’ils ont à jouer ».

Allant dans le même sens, Dr Yamingué Bétinbaye, Directeur des recherches au CRASH, a souligné que l’objectif de cet atelier pour les journalistes est de « maintenir et jouer un rôle de catalyseur pour permettre que les acquis de la transition soient valorisés ». Il a aussi insisté sur le travail des journalistes pour faire en sorte que « les acteurs ne s’éloignent pas des défis liés à la transition qu’on observe encore ». Un autre point important de cet atelier est d’outiller les hommes de Médias afin « qu’il n’y ait pas de troubles autour des futures élections (législatives, communales, etc.) ».

L’atelier qui s’étale sur trois jours servira de cadre de discussion pour dégager des « pistes d’actions concrètes que chaque journaliste et média pourrait porter utilement pour garantir l’apaisement d’ici à ces élections », rappelle Dr Yamingué Bétinbaye.

Porté par le CRASH, cet atelier est financé par la Confédération Suisse par l’intermédiaire du Bureau de la Coopération Suisse.

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