La Police Nationale, épaulée par d’autres forces de l’ordre, a lancé ce lundi, 15 juillet 2024 son opération de contrôle des pièces afférentes à la circulation des véhicules. Le Ndjam Post a fait un tour aux différents ronds-points de N’Djamena pour avoir les avis des conducteurs.
Au boulevard Ngarta Tombalbaye comme à l’avenue Maldom Bada ou l’avenue Zezerty, le constat est le même: des rues quasi désertes ce 15 juillet 2024. Les quelques rares usagers qui circulent sont ceux qui détiennent toutes les pièces requises pour la circulation des engins à deux ou quatre roues. Ces derniers circulent peinards sur les ronds-points où sont positionnés des policiers.
Au rond-point de l’ex-lycée Tchado-turc, assis dans sa voiture, un homme d’un certain âge a essayé de donner son point de vue sur l’opération. C’est une bonne chose, dit-il, « mais le délai accordé est trop court ». Il souhaite que le gouvernement accorde « entre deux à trois mois de préavis afin que les usagers entrent en possession de toutes les pièces nécessaires ».
Un autre motocycliste questionné sur le déroulement de l’opération trouve que le moment est mal choisi par les autorités compétentes. Il fustige qu’actuellement, les priorités sont la cherté de la vie et ses conséquences.
Un clandoman rencontré sur une rue souligne que le défi est d’avoir le OK que la commission mise en place délivre et qui prouve que les pièces des véhicules sont complètes. Mais il témoigne que « même les policiers savent que ce n’est pas facile d’avoir ce fameux OK donc ils nous laissent passer sans ».