Trois membres du gouvernement ont animé une conférence de presse, le dimanche 04 février 2024 dans les locaux de l’Onama. Il s’agit du ministre de l’Éducation nationale, Ndolembaï Sadé Njesada, de sa collègue de l’Énergie, Ndougona Mbakasse Riradjim et du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah.
Les trois membres du gouvernement ont abordé les questions liées à l’éducation, à l’énergie, mais aussi à la politique. Pour le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderrahmane Koulamallah, cette conférence est une nouvelle formule de la 5ᵉ République pour que désormais la presse nationale et celle internationale sentent que la liberté de presse est réelle au Tchad.
Sur les questions de l’éducation nationale et de la promotion civique, la presse s’est largement appesanti sur les enseignants qui ont donné un préavis de grève. Répondant aux questions, le ministre de l’Éducation se dit optimiste de résoudre d’une manière définitive la crise relative à l’éducation nationale.
Les délestages intempestifs, la stratégie de la couverture nationale en énergie, les fraudes d’électricité sont les questions posées par les journalistes à la ministre de l’Énergie Ndougona Mbakasse Riradim. Cette dernière a relevé que son département est sur des projets pour sortir le Tchad du marasme énergétique. S’agissant des fraudes électriques, des compteurs intelligents seront posés dans chaque ménage pour contrecarrer ce phénomène, a laissé entendre Ndougona Mbakasse Riradim.
La politique n’a pas été occultée. Des questions sur la désignation des membres de l’Ange (Agence Nationale de Gestion des Élections) par le président de transition ont été au cœur de cette conférence. Le porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah affirme que les membres désignés sont des technocrates et ceux qui contestent leur nomination ne sont pas mûrs dans la politique. « Les partis politiques présents à l’Ange sont des véritables partis politiques légitimés soit par le suffrage universel, soit par la réalité du terrain », dit-il.