Depuis le jeudi 6 février 2025, un nouveau gouvernement est formé par le premier ministre Allah-Maye Halina. A l’issue de ce remaniement, Abderamane Koulamallah quitte le gouvernement et passe la main à trois membres du gouvernement. La cérémonie de passation a eu lieu ce lundi 10 février 2025.
Après plus de six mois en tant que ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale et des tchadiens de l’étranger, Porte-parole du gouvernement, Abderamane Koulamallah cède le fauteuil à deux nouveaux ministres et un du dernier gouvernement. Ces derniers sont entre autres Abdoulaye Sabre Fadoul, Tahir Hamid Nguilin et Gassim Chérif.
Abdoulaye Sabre Fadoul revient au gouvernement en tant que ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des tchadiens de l’étranger. Celui qui était auparavant plusieurs fois ministre dont celui de la Justice, Garde des Sceaux, celui des Finances et du Budget. Lors de la cérémonie Abdoulaye Sabre promet d’être « intransigeant » envers ses collaborateurs mais également leur premier « défenseur ».
Dans ce nouveau gouvernement d’Allah-Maye Halina, le portefeuille de la Coopération Internationale est remis au ministre d’Etat Tahir Hamid Nguilin. Ce dernier est reconduit à la tête du ministère des Finances, du Budget, de l’Economie et du Plan.
Le Porte-parolat est confié à Gassim Chérif, un ex-politico-militaire rentré à la suite de l’accord de paix de Doha. Ce journaliste de formation a d’abord été porte-parole du mouvement rebelle CCMSR. Gassim Chérif vient avec une envie « d’innovations » au sein de ce ministère clé pour la communication gouvernementale. « Ma tâche c’est d’apporter beaucoup de pondérations, de l’apaisement » confie Gassim Chérif.
Abderamane Koulamallah quant à lui a réitéré sa reconnaissance envers le chef de l’Etat qui lui a confié ces portefeuilles aussi grand qu’importants. Toutefois, Abderamane Koulamallah a souligné que « ce départ du ministère ne marque pas la fin de [son] engagement » et promet revenir à son « combat politique ».