Le samedi 23 décembre 2023, l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) abritera la 5ᵉ édition du Gala de Boxe N’djam Power. L’insertion de la boxe arabe est l’innovation de cette édition. L’annonce a été faite par Adamou Ousmane Mianbé, président de N’djam Power Boxing Club, lors d’un point de presse tenu le vendredi 22 décembre 2023.
Cette 5ᵉ édition va voir l’insertion de la boxe arabe comme innovation. « Nous avons évoqué également la création de la boxe arabe. Parce que la fédération tchadienne de la boxe anglaise trouve que cette dernière ne marche pas. Elle ne donne pas la possibilité aux jeunes de pratiquer. Et nous avons dit qu’il ne sert à rien de rester là. Quand nous avons eu l’opportunité de créer la boxe arabe, nous l’avons saisie. La boxe arabe est un peu différente de celle anglaise. C’est comme le kicks Boxing. Il utilise les jambes et les pieds par rapport à la boxe anglaise où on utilise les bras et qu’on frappe au-dessus de la ceinture », nous informe Adamou Ousmane Mianbé.
Ainsi, dit-il, par ce Gala, le Tchad membre du CUBA (Champion United Box Academy) via la Fédération Tchadienne de la Boxe, se prépare pour la compétition internationale qui se tiendra à Bafoussam au Cameroun en janvier 2024. Le CUBA est constitué de 4 pays d’Afrique Centrale à savoir le Cameroun, le Tchad, le Gabon et la Guinée Équatoriale. « C’est dans cette optique que N’djam Power Boxing Club organise cette compétition pour faire une mise aux points et outiller davantage les boxeurs afin qu’ils puissent se faire une place dans le cadre de la boxe aux couleurs du pays. Les matchs seront axés sur la démonstration de la boxe anglaise et arabe », explique le président du N’djam Power Boxing Club.
Le président du N’Djam Power Boxing club rappelle que ledit Club a été créé en 2017. Il a eu a se faire de la place dans la sous région. Les boxeurs tchadiens dit-il, ont remporté 4 trophées dont deux médailles en or, au Cameroun. « Nous avons le boxeur tchadien Adam qui a gagné une ceinture internationale et une médaille d’or, Harouna Nasser a ramené une médaille d’or et Daniel Egombé en 2022 à Douala », rapporte-t-il.
Il note que la fédération tchadienne de boxe est complètement morte et qu’elle ne donne pas la possibilité aux jeunes passionnés de la boxe de s’exprimer. Il souligne également que le sport en général et la boxe en particulier ne sont guère encouragés. « Le gala que nous organisons, nous a mis en difficultés mais on se dit que c’est un challenge et il va falloir relever le défi parce que nous avons des compétions devant nous », regrette-t-il.