Plus de 4 000 personnes ont été tuées au Soudan à la suite du conflit qui a éclaté dans ce pays à la mi-avril. Ces données ont été publiées récemment à Genève par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Selon le rapport de la HCDH, compte tenu de l’intensité des affrontements, il est difficile d’établir le nombre exact de morts et de blessés. Dans le même temps, « des données préliminaires indiquent que plus de 4 000 personnes ont été tuées, dont des centaines de civils ». Parmi eux se trouvent 28 travailleurs médicaux et humanitaires et 435 enfants. Selon le HCDH, « le nombre réel de victimes semble être beaucoup plus élevé ».
Par ailleurs, le HCDH confirme que l’armée soudanaise et les forces de réaction rapide « ont commis de graves violations du droit international pendant le conflit ». Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a qualifié le conflit au Soudan de « catastrophique et insensé », notant que les affrontements ont entraîné « des milliers de morts, la destruction de maisons, d’écoles, d’hôpitaux et d’autres services essentiels, des déplacements massifs de population et des violences sexuelles. Violence – actions qui peuvent être considérées comme des crimes de guerre. »