Les défis de l’enregistrement des naissances au Tchad ont été au centre d’un café de presse à la maison des médias du Tchad. Une rencontre animée conjointement par l’Union des Journalistes du Tchad (UJT), l’UNICEF et l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANATS).
Au Tchad, seulement 26 % des naissances sont enregistrées. Fort de ce constat, l’UNICEF, en partenariat avec l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANATS) et l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), décide de vulgariser l’enregistrement à la naissance.
Accompagnés des journalistes formés en la matière, les trois institutions ci-haut citées, ont animé à la Maison des médias du Tchad, le 10 février, un café de presse qui a pour thème : « défis de l’enregistrement de naissances au Tchad ».
Le premier objectif de cette rencontre est d’abord de présenter la situation de l’état civil au Tchad et des défis en matière de la promotion de l’enregistrement des naissances chez les enfants de moins de 5 ans. Le second objectif est de présenter les initiatives développées pour faciliter l’enregistrement des naissances du plus grand nombre des enfants de moins de 5 ans.
Lles défis à relever sont énormes c’est pourquoi, les journalistes sont sollicités afin de faire passer et surtout faire comprendre au public l’utilité d’être enregistré à la naissance. Ainsi, Ayé-Aké Ange, spécialiste en communication de l’UNICEF Tchad souligne que sans certificat de naissance, les enfants sont exposés à plusieurs violations de leurs droits. Pour lui, « tout être qui n’a pas d’identité, n’existe pas juridiquement ».
Il y a des avancées telles que la mise en place « d’une application mobile appelée Tasdjil » par l’ANATS avec le soutien de l’UNICEF. Cette initiative, selon Brahim Ali Seid, responsable cellule coopération et état civil à l’ANATS, a facilité l’enregistrement à la naissance parce que l’application est déployée dans plusieurs maternités tchadiennes.