L’Association des Diplômés Tchadiens de l’Université de Ngaounderé « Dang Remember » a fait un point de presse, le dimanche 17 mars 2024, à la maison des médias du Tchad, dans le 6e arrondissement. C’est pour interpeller les autorités tchadiennes et camerounaises face à l’insécurité et à déceler les décès reccurents des étudiants tchadiens au Cameroun.
Chaque année plusieurs cas des décès des étudiants tchadiens se font enregistrer au Cameroun. C’est ainsi que les membres de cette association ont mis sur pied un comité ad hoc, afin de plaider pour le bien-être de ces derniers. Selon Djikoloum Guessimbaye Aimé, président de l’ ADTN « Dang Remember, il s’agit d’une question qui implique les parents, les responsables en charge de l’enseignement supérieur et des affaires étrangères, mais aussi les ressortissants de ces universités.
« Mourir est un phénomène naturel et cela peut arriver où que l’on soit, mais lorsque l’on ne sait pas quelle circulation nos jeunes sont obligées d’aller au-delà de nos frontières à la recherche du savoir, lorsque l’on sait dans quelles conditions difficiles, ils évoluent, il est plus que judicieux de se poser des questions quand les décès mystérieux non élucidés s’enchainent et deviennent fréquents », déplore Djikoloum Guessmbye Aimé. Il appelle tous à une prise de responsabilité, ne pas s’attarder qu’aux questionnements, mais de mettre en action pour porter secours à ces étudiants où qu’ils se trouvent, sinon c’est l’avenir du pays qui est en danger.
Allahigam Lydie