L’association Tchad Plus en partenariat avec la GIZ a présenté ce samedi 22 février 2025, des résultats de recherche sur la désinformation au Tchad à travers son projet « De l’idée à la scène », reparti dans trois arrondissements de la capitale. C’est une initiative pour apprendre aux jeunes à détecter les fausses informations qui circulent volontairement sur internet.
Face à l’intensification des fake news et des rumeurs, la sensibilisation et la formation deviennent indispensables. « De l’idée à la scène », c’est le titre d’une enquête menée par les chercheurs de l’association Tchad Plus pour mieux comprendre les impacts de la désinformation sur les crises politiques. Cette étude servira à aider les communautés à résister à la désinformation, à la haine en ligne et autres dérives observées sur les réseaux.
Pour Deuhb Zyzou, chargé de communication de l’association Tchad Plus et formateur en désinformation, le public s’informe de plus en plus sur les réseaux sociaux. La tendance est mondiale et expose les jeunes de plus en plus fréquemment à des contenus toxiques et trompeurs. « D’où l’importance des travaux visant à cerner au mieux la réalité de la menace informationnelle », dit-il. Ces données collectées serviront de base à une résidence de création Slam qui réunira neuf jeunes tchadiens pour transformer ces réalités en œuvre artistiques percutantes.
Par ailleurs, ces créations seront ensuite mises en scène lors des restitutions publiques et lors du festival international N’djam s’enflamme en slam 2025, qui réunira des artistes du Tchad et d’autres pays africains. Rappelons que les résultats du projet de l’association Tchad Plus a vu la participation technique et financière de la GIZ dans le cadre du programme Lel Afé culture et prévention des crises.