La circulation des moutons, bœufs et chameaux sur les voies bitumées à N’Djamena est l’une des causes des accidents et embouteillages. Les animaux, mal guidés par leurs bergers, se dispersent sur les routes et perturbent l’attention des chauffeurs. Malgré l’arrêté N°26/MDC/SCP/2021 interdisant la circulation des bétails en ville, les bergers ne cessent d’envahir les routes avec leurs animaux.
Sur les grandes voies, les ronds-points et les ponts, les bétails bloquent la circulation pendant des heures, empêchant la population de circuler convenablement. Les animaux et les conducteurs se heurtent, ce qui crée des tensions. Quelques fois, ces animaux passent devant les postes de police, mais jamais les bergers n’ont été rappelés à l’ordre par les agents de la Mairie. Ceci prouve à suffisance qu’il y a un « laisser-aller » de la part de l’autorité compétente.
Les passagers dénoncent la circulation de ces animaux sur les voies publiques où les engins passent à toute vitesse. D’après eux, ils doivent être transportés dans des gros camions au lieu de les faire circuler sur les voies publiques. « C’est inadmissible. La place des bétails est en brousse. Si ces bergers les amènent en ville pour les vendre, ils doivent les transporter dans des gros camions. Mais ces animaux ne doivent pas circuler sur les goudrons avec les engins », souligne Christophe, un conducteur.
Izadine, un passager, explique que la circulation de ces animaux sur les goudrons cause des accidents, entraînant des blessés graves et la perte des biens. Elle est aussi l’une des raisons des embouteillages. « Sur le goudron de double voies, il y avait eu un accident grave causé par les bœufs en mois de mai qui a fait quatre blessés. Les animaux sont difficiles à guider, alors c’est dangereux qu’ils circulent sur les voies publiques », raconte-t-il.
Il faut noter qu’il y a plusieurs dangers liés à la circulation des animaux sur les goudrons. Cela nécessite donc un contrôle. La Mairie est appelée à prendre des mesures urgentes afin de mettre un terme à cette situation dangereuse pour la population.
Marie-Claire Tari Koumninga