À N’Djamena, le « Dawanké » est une véritable tradition culinaire pour les citoyens. De nombreuses femmes se lancent dans la préparation et la vente de cette nourriture hautement prisée par les consommateurs.
Préparé à base de farine de blé, feuilles de gombo sec et de l’eau, le « Dawanké » est souvent accompagné de mayonnaise, persil, oignons, tomates fraîches, etc. Beaucoup de personnes en raffolent, car, disent-elles, c’est une nourriture consistante. « J’aime le Dawanké parce que quand j’en mange, je suis rassasié. C’est consistant. Je peux manger pour 200f le matin et attendre jusqu’à 13h pour manger autre chose. C’est moins cher en plus », témoigne Daoud, un consommateur.
Mais bien que cette nourriture soit aimée par beaucoup, il se pose un sérieux problème d’hygiène autour de sa vente. Certains clients soulignent qu’il y a des vendeuses qui ne conservent pas le Dawanké dans des récipients bien fermés, l’exposant à la poussière et aux mouches. Aussi, certaines de ces vendeuses sont des fillettes qui ne se lavent pas les mains avant de servir les clients. « Quand je veux acheter Dawanké et que je vois une petite fille qui sert, je n’achète pas parce que la majorité de ces filles ne se lavent pas les mains et laissent ouvert le récipient, le contenant. C’est une nourriture qui nécessite le respect de l’hygiène », confie Kaltouma, une cliente.
Cette activité est un véritable avantage, car les bénéfices permettent aux vendeuses de scolariser leurs enfants, payer le loyer, etc. Toutefois, les règles d’hygiène doivent être respectées afin de ne pas exposer les consommateurs à une quelconque maladie.
Marie-Claire Tari Koumninga