La deuxième édition de la Semaine d’intégration dans l’écosystème local (SIEL) s’est clôturée le jeudi 29 mai 2025 à N’Djamena. Une restitution riche en échanges pour les 41 auditeurs du Master en management de projet et programmes de l’Université Senghor et de l’ENA, engagés dans une immersion au cœur du tissu socio-économique tchadien.
Déployée du 26 au 29 mai à N’Djamena, cette initiative conjointe de l’Université Senghor d’Alexandrie et de l’École Nationale d’Administration du Tchad a rassemblé les auditeurs du Master en management de projets et programmes autour d’une ambition, celle de créer des passerelles entre la formation académique et les dynamiques de développement local.
Lancé dans le cadre d’un partenariat stratégique pour le renforcement des capacités des cadres tchadiens, ce master accueille une première promotion de 41 auditeurs issus de divers horizons professionnels. C’est dans cette logique qu’est née la SIEL, une expérience immersive inspirée d’une première édition réussie à Cotonou en 2024. Pour cette édition 2025 à N’Djamena, les auditeurs ont été placés au cœur des institutions, des initiatives communautaires et des défis locaux, afin de nourrir leur apprentissage de la réalité du terrain.
« La semaine d’intégration dans l’écosystème local a été le trait d’union entre la formation académique et les dynamiques locales de développement », a affirmé Youssouf Terri, coordonnateur de la formation, en ouverture de la séance de restitution. Il souligne une volonté affirmée d’offrir aux auditeurs une expérience concrète, basée sur l’observation, le dialogue et la confrontation des savoirs avec les pratiques. Durant quatre jours, les participants ont ainsi sillonné différentes structures locales, rencontrant des acteurs de terrain et identifiant des leviers d’action autour de trois grandes thématiques.
Le premier groupe a exploré les mécanismes de financement et de partenariats dans le développement des projets, le deuxième groupe s’est penché sur l’optimisation des outils de gestion dans les organisations publiques et privées, en proposant des pistes d’amélioration fondées sur des constats de terrain. Enfin, le troisième groupe a abordé les enjeux transversaux, notamment ceux liés à l’inclusion, la gouvernance et la durabilité des projets.
Cette restitution ne s’est pas contentée de dresser un bilan. Elle a offert une tribune d’échange entre les auditeurs, les formateurs et les partenaires institutionnels. Pour Ulvick Houssou, directeur des campus et des partenariats de l’Université Senghor, cette approche incarne une pédagogie renouvelée.
Basée en Égypte, l’Université Senghor œuvre depuis 35 ans pour une formation de haut niveau au service du développement africain.