À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté a organisé une conférence débat, le jeudi 07 mars 2024, au Centre international des formations professionnelles à Farcha. L’objectif de cette conférence est de former et sensibiliser les femmes sur leurs droits.
Le Thème de cette activité est : « Exploration des cadres juridiques internationaux et nationaux favorables aux droits des femmes en mettant l’accent sur la résolution 1325 ». Cette conférence débat a permis aux femmes de partager leurs expériences et d’échanger sur les questions relatives à leurs droits.
La Présidente de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, Amalkher Djibrine, a souligné l’importance de cette rencontre. Selon Amalkher, aucune femme ne doit accepter de subir des violences ou des menaces, car il y a des résolutions nationales et internationales qui œuvrent en faveur des femmes. « Certaines femmes se sentent seules dans leurs combats, alors qu’il y’a des textes au niveau national et international qui peuvent les accompagner et trouver justice pour leurs causes. Donc, si une femme est victime ou se sent menacée, elle peut dénoncer l’auteur du crime », confirme-t-elle.
Pour la panéliste Roukhaya Mahamat Traoré, les femmes et les filles sont victimes de violences. Cependant, il existe des lois et textes juridiques qui condamnent les violences basées sur le genre. D’après elle, les femmes sont des êtres humains comme les hommes, alors leurs droits ne doivent pas être négligés. Les femmes ne doivent pas être stigmatisées par la société. La résolution 1325, adoptée en octobre 2000, donne l’accès à la participation des femmes dans les prises de décisions. « La résolution 1325 permet aux femmes d’exprimer leurs besoins et leurs pensées. Car pas de femme, pas de paix, dit-on » affirme-t-elle.
Amalkher Djibrine invite toutes ces femmes victimes de toutes sortes de violence à se rapprocher de sa Ligue pour trouver des solutions à leurs problèmes.
Marie-Claire Tari Koumninga