Sefam : entre leadership et gouvernance, la femme doit s’imposer dans les instances de prise de décisions

Le lundi 03 mars 2025, le Salon de la Femme a vu le thème : « Le leadership féminin et gouvernance : opportunités et défis » traité. Au panel, cinq femmes, cadres d’État et journalistes, accompagné d’un homme, pour éplucher ce thème combien actuel dans un Tchad qui est toujours prisonnier des traditions et coutumes. Le tout sous la modération de l’ambassadeur Mariam Ali Moussa.

Les panélistes ont battu en brèche cette thématique non seulement en témoignant de leurs parcours des hauts cadres de l’Administration publique tchadienne, mais aussi en utilisant comme exemple les défis qu’ils ont rencontrés durant les parcours.

Les panélistes ont évoqué le poids de la tradition qui, dans plusieurs cultures, a réduit la femme à une ménagère. Et ce, quoique la gestion de ce ménage soit déjà en elle une base de la gouvernance et du leadership. En termes des défis, le panel a abordé la question des barrières culturelles et sociétales. Et ce, en mettant sur la table le caractère urgent de prendre en compte les textes qui ouvrent la porte aux femmes dans l’Administration publique. Ils ont insisté sur le fait que la femme s’impose dans les instancesde prise de décisions.

« Nous devons créer aussi des réseaux des femmes. Comme ça, on va adapter cela à nos heures, aux heures des femmes. Et les réseaux aussi seront dans des milieux de femmes où les femmes ne peuvent pas y accéder. Et je ne peux pas entrer dans les détails. Il y a des endroits où nos mœurs, nos valeurs ne nous permettent pas d’y accéder. Et du coup, ça pose un frein pour que la femme accède à un certain niveau de la présidence », a appelé la ministre SGG, Ramatou Mahamat Houtouin.

De la Secrétaire d’État au ministère des Affaires Étrangères à la SGG Ramatou Mahamat Houtouin en passant par la Présidente de la Cour des Comptes, Zara Brahim Mahamat Itno, l’ambassadeur Mariam Ali Moussa et la jeune journaliste Aïcha Moussa, les panelistes ont encouragé les femmes à percer et mettre à profit les compétences qu’elles ont pour le développement de la nation. Mais surtout pour une population plus instruite, plus active avec une participation continue de la femme qui représente 52% de la population tchadienne.

Les panelistes ont encouragé les femmes à s’auto-former en tirant parti des outils des nouvelles technologies de l’information et de la communication, afin de renforcer leur leadership et leur promotion dans la société. Ils ont également évoqué comment tenir tâche administrative et vie familiale, gérer les barrières coutumières, entre autres.

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