Le feu tricolore appelé communément « feu rouge » est un dispositif qui permet de réguler la circulation routière. Le rouge impose l’arrêt, l’orange appelle à ralentir et le vert ouvre la voie à la circulation. À N’Djamena, l’incivisme de la population est souvent décrié quant au respect de cet élément indispensable pour la sécurité routière.
Le respect du feu tricolore qui est censé rendre la circulation fluide est malheureusement loin d’être une préoccupation de certains usagers de la route. Cela a pour conséquence l’embouteillage, les altercations et des accidents qui peuvent couter des pertes en vies humaines.
30 secondes d’arrêt avant de passer au feu vert est de trop pour certains usagers de la route. Sur la voie publique, l’incivisme de la population est déplorable. Tout le monde est pressé et chacun veut aller vite sans tenir compte des itinéraires et du respect des codes de la route. Parfois, des individus brûlent le feu sous le regard impuissant de la police qui est censée veiller aux respects de ces codes. La traversée des piétons autour des intersections au moment où la circulation est plus intense n’est pas une priorité. Pourtant, la sécurité des piétons est très importante. Certains grands axes de la capitale ne sont pas équipés de feux tricolores, d’autres fonctionnent au rythme de la disponibilité élélectrique.
La sécurité routière doit être une préoccupation de tous. Une conduite responsable implique le respect des codes de la route, la patience et la vigilance au volant. Le gouvernement doit multiplier des feux tricolores dans des coins non équipés et mettre de la rigueur sur le respect des codes de la route pour assurer la sécurité de tous les usagers.