Le Tchad à l’instar des autres pays du monde célèbre en cette date du 12 mai, la journée internationale des infirmières. Journée pour rendre un vibrant hommage à ses hommes et femmes qui contribuent aux bien-être des patients.
Mal-être, tensions, pertes de sens, conflits de valeurs… les dysfonctionnements au cœur de cette profession est notoire. Au Tchad les infirmières sont les premières techniciennes rattachées aux patients dans leur rôle régalien d’accompagner les patients dans leur douleur physique que psychologique afin de surveiller l’évolution de l’état de santé du patient. Mais ces infirmières ne sont pas valorisées à juste titre de leur métier dont le risque est fréquent.
Le manque du personnel soignant se ressent dans tous les hôpitaux, le manque d’équipements et des matériels adéquats pour la bonne prise en charge des patients est un défi à relever dans nos différents centres de santé pour offrir une couverture sanitaire maximale au Tchad.
Le Tchad compte de nos jours 4,3 médecins et 23,2 infirmiers pour 100.000 habitants dont la majorité est concentrée dans la capitale au détriment des autres provinces alors que la norme de l’OMS exige respectivement 23 médecins et 23 infirmiers pour 10.000 habitants. Ce manque de personnel pousse les infirmières à accomplirent un nombre croissant de tâches traditionnellement réservé aux médecins dû aux surcharges des patients.
A l’occasion de la journée internationale des infirmières qui œuvrent au quotidien pour la santé et le bien-être des patients, leur condition de travail doit être améliorée par le gouvernement pour assurer une bonne couverture sanitaire pour la population tchadienne.