À N’Djamena, de nombreuses maisons sont inondées par les eaux pluviales. Une situation qui menace la santé de la population, car la majorité est attaquée par le paludisme et le rhume. Les centres de santé, hôpitaux et districts accueillent chaque jour des centaines de personnes qui souffrent de ces maladies.
Hommes, femmes et enfants sont couchés dans des maisons humides, exposés au paludisme et au rhume. Selon une sage-femme du centre de santé de Dembé, Yankemadje Émilienne, ledit centre a traité plus de 40 femmes et enfants atteints du paludisme en cette saison pluvieuse. Un chiffre qui, d’après elle, n’a pas été enregistré les mois passés.
« En cette saison pluvieuse, nous avons enregistré plus de 40 cas de paludisme au sein du centre. Ce sont des femmes enceintes, des enfants et des hommes. La plupart des patients expliquent que leurs maisons sont inondées et qu’il y a trop d’humidité », souligne-t-elle.
Les sinistrés plaignent leur sort, impuissants face aux inondations qui mettent en danger leur santé. « Nos chambres sont complètement mouillées. Ma femme et mes deux enfants sont malades du paludisme à cause de l’humidité et des moustiques. J’ai payé plus de 40.000 FCFA pour les médicaments. Les soins sont très chers », explique Haroun Mahamat.
Marie-Claire Tari Koumninga