Une délégation de l’Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) a été reçu ce mercredi, 12 juin 2024 par le Ministre de la Santé Publique, Dr Abdelmadjid Abderahim. La délégation a été conduite par le Directeur de l’administration et des finances, Elva Ovana Cipriano.
Selon le Ministère de la Santé Publique et de la Prévention, cette mission a pour but d’apprécier les résultats obtenus au plan administratif, financier et programmatique. Elle va dresser un inventaire de tous les biens et équipements de la 5ᵉ phase du projet de lutte contre le VIH-Sida et l’amélioration de la santé de reproduction. Il s’agit également de mettre en place des mesures de sécurisation, de vérifier la gestion administrative, financière, logistique, programmatique et la mise en œuvre des recommandations de l’Audit.
Pendant cette rencontre, les discussions étaient axées sur la feuille de route pour la clôture de la 5ᵉ phase, la période exceptionnelle de transition et le démarrage de la 6e phase.
Selon Dabsou Guidaoussou, Secrétaire Général dudit Ministère, la contribution de l’OCEAC est importante dans la lutte contre le VIH-Sida et les autres maladies. Il souhaite un plan de sortie bien conçu pour préserver les acquis et relancer la nouvelle phase. Les leçons apprises doivent servir à éviter les erreurs commises durant les phases antérieures tout en considérant les priorités du pays.
De son côté, le Ministre de la Santé Publique, Dr Abdelmadjid Abderahim, a souligné que le système de santé se construit en considérant les résultats des actions réalisées pour une meilleure projection des perspectives. « Une pluralité d’approches et des méthodes permet d’harmoniser les activités conformément aux priorités nationales. Les actions à court et moyen terme doivent cadrer avec le plan national de développement sanitaire », a-t-il exprimé.
Il recommande, cependant, que la nouvelle phase soit battue sur le succès enregistré, l’exigence du terrain, les orientations stratégiques de la politique nationale de santé et le bon sens dans les nouvelles actions. Et ce, en mettant l’accent sur la gouvernance qui doit être le maître mot de la gestion des ressources de la 6ᵉ phase.