Le Sahel est devenu ces dernières années le terreau fertile du terrorisme djihadiste. Le Mali était le premier à subir des attaques d’envergures coupant le pays en deux dont une partie a été occupée jusqu’à une certaine période par les groupes djihadistes. Repoussés par l’intervention française, ils seraient en train de reprendre du terrain au Mali et au Burkina Faso après le départ des troupes françaises, selon une source diplomatique contactée par le N’Djam Post.
Au mois de mai 2023, la ville de Ménaka a failli tomber aux mains des djihadistes. Même si l’armée malienne et ses nouveaux partenaires ont réussi à repousser ces groupes un peu plus loin, la ville reste quadrillée par les terroristes du groupe Etat Islamique. Le constat est le même plus au nord.
Au Burkina Faso, selon notre source, la situation s’empire de jour en jour. Carte à la main, notre source indique que « avant le départ de la France, c’est seulement deux zones du pays qui sont touchées par les terroristes ». A présent, les groupes djihadistes se créent des « alliances et continuent d’avancer ». Sur cette même carte, on voit des étoiles en jaunes indiquant les zones où il y’a une présence des djihadistes. A cet effet, le constat est sans appel ; hormis la capitale, presque toutes les régions ont sur une période d’une semaine été touchées par au moins un acte terroriste. Si rien n’est fait, « le Burkina Faso risque de tomber aux mains des djihadistes ».
Au Mali, si la carte montre des positions djihadistes au nord et vers la zone dite de trois frontières, quelques étoiles sont aperçues vers le sud du pays, zone qui n’a pas été inquiétée par le djihadisme depuis presque dix ans que le phénomène persiste. Pourtant, les autorités de la transition malienne après avoir demandé le départ des troupes françaises, ont aussi sommé les Casques Bleues de la MINUSMA de plier bagage. Place aux nouveaux « partenaires » : Wagner et consorts.
Dans cette nouvelle configuration, les nouvelles autorités semblent tout de même confiantes, mais jusqu’à quand ?
