La semaine écroulée, les journaux de la place ont consacré leurs lignes au référendum constitutionnel et la grève des magistrats. C’est la revue de la presse.
« l’Etat fédéral est-il l’affaire des cadres sudistes ? », c’est la question que se pose L’Observateur en ce qui concerne l’organisation du référendum constitutionnelle. Selon l’hebdomadaire, Baniara Yoyana, ancien ministre de l’agriculture et homme politique, lors de son intervention à la Radio FM Liberté, a souligné que l’Etat Fédéral fait peur au gouvernement et en plus de cela, certaines personnes mal intentionnées pensent que l’Etat Fédéral est « l’Etat des cadres sudistes », alors que le peuple a soif d’un choix de gouvernance. Mais, Baniara se plaint du fait que ce système n’a jamais fait ses preuves depuis l’indépendance jusqu’à nos jours.
L’hebdomadaire L’Opinion quant à lui, souligne que les enrôleurs du prochain référendum ont été présélectionnés par affinités à la CONOREC. Le journal nous apprend que sur une liste de 302 personnes publiée pour passer le test d’enrôlement biométrique, il n’y a pas du sérieux, car dit-il, il a été procédé à une sélection partisane d’agents pour les besoins de la cause. « De l’hypocrisie à l’insulte, la CONOREC après avoir lancé le recrutement en une journée pour les agents chargés du recensement, a fait sortir une liste de 302 personnes dès le lendemain », annonce le journal. Personne ne connait sur quel critère ou profil, l’on s’est basé pour procéder à ce recensement.
Le journal Le Pays, lui parle de la grève des magistrats du Tchad. Le récit de ce confrère fait savoir qu’en ce moment, il n’y a aucune institution qui représente le pouvoir judiciaire. Cette grève est liée à la question de la nomination du président du Conseil supérieur de la magistrature, la suppression de la Coordination de la Police Judiciaire dans le nouveau projet de constitution adopté par les Conseillers nationaux. « Le paracétamol n’est pas un bonbon ». C’est le titre à la Une du quotidien Le Progrès. Rappelant que le Tchad ne dispose pas de données sur la consommation du paracétamol, le pharmacien Dr Levy Ouribé Gueralbaye déconseille à la prise de ce comprimé sans indication précise et par doses fantaisistes sur le long terme. Selon le pharmacien, un surdosage du paracétamol peut entrainer automatiquement l’endommagement des foies. La posologie maximale recommandée en 24 heures pour