À Moundou, les Frères Mineurs capucins, Bonaventure Assanamou du diocèse de Garoua, au Cameroun, et Fidèle Djérandouba originaire du diocèse de Moundou, ont fait leur profession perpétuelle le jeudi, 20 juin 2024.
Cette messe d’action de grâce s’est déroulée à l’air sacrée de la paroisse d’accueil et officiée par Mgr Joachim Kouraleyo Tarounga, évêque du diocèse de Moundou. Le supérieur de l’ordre des frères Mineurs capucins, Martial Wagou, était présent.
Autrefois appelée communion solennelle, la profession de foi n’est pas un sacrement car elle n’est pas obligatoire pour les chrétiens, mais permet plutôt aux concernés de renouveler leur engagement baptismal en public.
Dans son homélie, Mgr Joachim Kouraleyo Tarounga a indiqué que les capucins sont l’une des branches masculines du 1er ordre religieux de la famille Franciscaine approuvé comme institut religieux de droit pontifical en 1528 par le Pape Clément VII. Le père évêque ajoute que la profession de foi n’est pas spécifiquement liée aux prêtres capucins, elle concerne tous les jeunes chrétiens qui souhaitent réaffirmer leur engagement baptismal.
Invité pour la circonstance, Martial Wagou, supérieur de l’ordre des frères Mineurs capucins, a précisé que les capucins sont motivés par une dynamique de reforme et de retour authentiques aux sources, cherchant à suivre la règle de Saint François d’Assise. Pour lui, aujourd’hui, les capucins sont répartis à travers le monde et continuent de vivre selon les principes fondateurs. Il poursuit son intervention en soulignant que le père de la congrégation des prêtres capucins est Mathieu de Baschi.
Il est important de noter que cette célébration a vu la présence de la délégation venue de la République Centrafricaine, celle du Cameroun, l’archidiocèse de N’Djamena et bien d’autres diocèses.