Les prêtres et religieuses venus de l’archidiocèse de N’Djamena, des diocèses de Sarh, Koumra, Doba, Gorée, Lai, Pala et ceux du Vicariat Apostolique de Mongo participent aux activités de la 54e Assemblée Générale annuelle de la Rencontre Sacerdotale et Religieuse des Africains au Tchad (RESRAT). Elle a lieu du 02 au 07 juillet 2024 à Moundou.
Du 02 au 07 juillet 2024, les hommes de Dieu vont échanger sur « les défis de l’éducation au Tchad » et « les problèmes fonciers ».
Le Secrétaire Général de la RESRAT, Abbé Franklin Nédoumbayel, a indiqué dans son mot de circonstance que ce cadre a été créé en 1968 par les prêtres et religieuses africains travaillant au Tchad. Selon lui, actuellement, les membres de la RESRAT se mobilisent pour préparer le centenaire de l’évangélisation du Tchad qui sera célébré en 2029.
Selon l’évêque du diocèse de Moundou, Mgr Joachim Kouraleyo Tarounga, la Rencontre Sacerdotale et Religieuse des Africains au Tchad fait promouvoir l’inculturation de l’évangile et encourage l’adaptation de la foi chrétienne aux cultures africaines, favorisant ainsi une compréhension plus profonde et authentique de la religion. Le père évêque a ajouté que les mouvements de grèves et le foncier sont devenus, aujourd’hui, les lieux de la cristallisation des conflits au Tchad dont les victimes sont les plus faibles et pauvres.
Dans son discours, le sous-préfet de Moundou rural, Mobel Ngondingam Amos, a précisé que cette rencontre permettra aux hommes de Dieu de partager leurs expériences, discuter des défis pastoraux et trouver des solutions ensemble car le problème foncier et la vente anarchique des terrains est une réalité au Tchad. Les membres de la RESRAT doivent s’impliquer davantage dans des projets sociaux et caritatifs tels que l’éducation, la santé et l’aide aux plus démunis et chercher à impliquer les jeunes tchadiens dans la vie de l’église et à les accompagner dans leur croissance spirituelle, a-t-il conclu.