Les magistrats se sont réunis, le vendredi 23 juin 2023, au Palais de Justice de N’Djaména à la suite de l’appel lancé par le leur Syndicat pour un sit-in. Il s’agit du deuxième point de la résolution de l’assemblée générale tenue le 21 juin.
Les hommes en toge sont sortis massivement, le 23 juin, au Palais de justice pour exprimer leur mécontentement par rapport à la reforme du Conseil Supérieur de la Magistrature prévue par le projet de la nouvelle Constitution. Selon le président du Syndicat autonome des magistrats du Tchad (Syamat), Taoka Bruno, ce mouvement d’humeur fait suite à l’appel lancé par leur Syndicat. Il informe qu’ils ont eu des contacts avec certains hauts cadres du gouvernement et les services regardant dans le fonctionnement normal de la justice. « Lors de cette rencontre, nous avons exprimé nos préoccupations et ce, le pourquoi nous avons cessé de travailler », a-t-il indiqué.
D’après lui, aucun terrain d’entente n’est encore trouvé. Cependant, de leur côté, la lutte va continuer. Car, il estime que leurs interpellations et leurs attentes n’ont pas eu de réponses favorables. « Une autre rencontre est prévu pour ce 26 juin dans la même enceinte pour attendre à ce que le levier que nous avons fait ça et là puisse avoir du succès », a-t-il informé. Selon Taoka Bruno, le Chef de l’Etat ne lésinera sur aucun moyen pour la forme qu’il souhaite.
Pour rappel les magistrats ont fait deux propositions. D’après eux, Le CSM doit être un organe des magistrats, soit il garde la forme actuelle. A noter que l’adoption du projet de la nouvelle Constitution est prévue pour le 26 juin au Palais démocratie.