Le coordonnateur du Cadre national de concertation politique (CNCP), Nasra Djimasngar a fait un point de presse le mercredi 20 décembre au sein de ladite institution. Le bilan de la campagne référendaire, c’est le mobile de cette déclaration.
Le coordonnateur du CNCP, Nasra Djimasngar cette consultation référendaire est une grande première dans l’histoire politique du Tchad. « Jamais le peuple ne s’est prononcé sur la forme de l’État, moins encore une consultation couplée au cours de laquelle l’on doit en même temps se prononcer sur un projet de constitution et sur la forme de l’État », a déclaré le coordonnateur du CNCP.
Il se réjouit que le pari du dialogue national inclusif et souverain ait été tenu, « même si une partie de la classe politique avait estimé que cette consultation pouvait s’organiser autrement ». Il a félicité les responsables des partis politiques qui ont fait montre de maturité politique lors de la campagne référendaire. « Il n’y a pas eu d’invectives majeures lors des meetings », dit-il.
Cependant, il soulève un bémol. Celle de la mauvaise distribution des cartes d’électeurs qui a empêché certains citoyens de voter. Cela est dû à deux facteurs, explique-t-il. « Le premier concerne une mise à disposition tardive de ces cartes et des erreurs de colisage par endroit. Le deuxième concerne une sensibilisation morose de la classe politique quant au retrait des cartes d’électeurs ».
Nasra Djimasngar exhorte la Conorec (Commission nationale chargée de l’organisation du référendum constitutionnel) de bien tenir le pari qui lui reste, celui du respect de la volonté exprimée par le peuple lors du vote. « Cela contribuera à redonner confiance à notre peuple à croire à l’exercice du jeu politique pour le plus grand apport à la démocratie », dit-il.