Du 9 au 11 avril 2025, quinze doctorants issus d’établissements membres de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) prennent part à un atelier de publication scientifique organisé à N’Djamena. Cet atelier décentralisé s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition de l’Université d’été de la Francophonie (UDEF), un projet stratégique porté par l’Académie internationale de la Francophonie scientifique (AIFS).
Organisé par la Direction régionale Afrique Centrale et des Grands Lacs (DRACGL) de l’AUF, cet atelier vise à accompagner les jeunes chercheurs dans l’élaboration, la rédaction et la valorisation de leurs articles scientifiques selon les normes académiques internationales.
Pendant trois jours, les participants bénéficient de l’expertise du professeur Amir Moungache, enseignant-chercheur et coach en rédaction scientifique. Le formateur, connu pour sa pédagogie et son engagement, a déclaré lors de l’ouverture de l’atelier : « Cet atelier qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans un dispositif global et stratégique porté par l’AIFS. Il reflète l’engagement de l’AUF à faire émerger une nouvelle génération de chercheurs capables de faire rayonner la science francophone sur la scène mondiale ».
L’objectif principal de l’UDEF est de constituer un vivier mondial de jeunes chercheurs publiant en langue française, pour renforcer la place du français dans la recherche internationale. Les meilleurs articles produits à l’issue de cette formation seront sélectionnés, et leurs auteurs auront la chance de représenter le Tchad lors de la phase finale de l’UDEF prévue en juillet 2025 à Rabat, au Maroc.
Le responsable de l’AUF-Tchad, Marayi Choroma, dans son mot de circonstance, a invité les doctorants à tirer pleinement profit de cette formation : « Qui veut aller loin, doit ménager sa monture. Prenez le temps d’apprendre, de corriger et de publier avec rigueur. Profiter de la formation et du retour des experts sur vos articles, c’est un avantage doublé. »
L’atelier s’est ouvert sur une citation évocatrice : « La connaissance est un jardin : si elle n’est pas cultivée, elle se perd. » Un message fort qui invite les jeunes chercheurs à entretenir leur savoir avec passion, rigueur et persévérance.
