Les enseignants du supérieur de l’université de Sarh ont tenu lundi matin une assemblée générale au sein de la dite université. Un seul point était à l’ordre du jour à savoir : faut-il reprendre les cours ou continuer la grève ?
Lancée depuis le 27 juillet 2022, la grève des enseignants du supérieur, section de l’Université de Sarh a pour objet la revendication des heures supplémentaires de l’année 2017-2018. Plusieurs rencontres de négociations ont eu lieu afin de pouvoir reprendre les activités, sans gain de cause.
Selon le secrétaire général du Syndicats des enseignants du supérieur de Sarh, Beyanan Dintamadji, chaque année la présidence de l’Université donne des promesses qui ne se réalise pas. Étant des pères éducatifs et soucieux de l’avenir de leurs enfants, les enseignants ont supporté jusqu’à ce stade.
A l’issue de la rencontre, la base a décidé en cette date du 10 octobre 2022 d’entrer en grève sèche et illimitée jusqu’a satisfaction totale. Pour le chargé de revendication, Dr Gomong Tolong Gerald, les enseignants ne peuvent rien faire d’autres que d’entrer en grève sèche cette fois-ci du fait que l’administration ne les comprend pas. Il demande aux étudiants de ne pas se décourager mais plutôt de continuer toujours à étudier leurs leçons. Et aux nouveaux bacheliers de déposer leurs dossiers.
