Le représentant de l’Association pour la défense des acquis socioculturels et économiques (ADACS), Adoumbaye Guideyanan Djiadingué, du village Koutou dans le canton Niellim a fait, le 10 janvier 2023, un point de presse relatif au conflit éleveurs-agriculteurs, survenu le 14 décembre dernier. Cette crise a occasionné des morts d’hommes et d’importants dégâts matériels.
Selon le représentant de l’Association pour la défense des acquis socioculturels et économiques (ADACS), Adoumbaye Guideyanan Djiadingué, ce conflit a créé un mouvement massif des habitants des villages Pra 1 et 2, Goro 1, Kawaingo et Ikon vers le village Koutou. Depuis ce jour l’on dénombre plus de 1 113 déplacés soit 171 ménages, 909 enfants et 27 femmes enceintes.
A cet effet, une mission conjointe, composée de l’Association pour la défense des acquis socioculturels et économiques de Koutou, l’Association des jeunes du canton Djoli ainsi que l’ADECOM, est venue à Koutou pour constater de visu la situation des déplacés et leur apporter un modeste soutien en vue de les soulager des difficultés auxquelles ils font face. Sur le terrain, le constat révèle que la situation est difficile en terme de logement, de nourriture, des soins et surtout de l’eau. Ces déplacés, dit-il, ont été regroupés dans les ménages à cause de l’insécurité et qu’un ménage est constitué de 15 à 20 personnes.
Le représentant de l’ADACS, Adoumbaye Guideyanan Djiadingué a tenu à remercier les autorités locales, en l’occurrence le gouverneur de la province du Moyen-Chari, les leaders communautaires des villages de Koutou, l’ONG Caritas, le chef de canton de Niellim et les parents de N’Djamena et Sarh qui ont répondu promptement en apportant leurs contributions pour secourir les déplacés.
Aussi Adoumbaye Guideyanan Djiadingué lance un SOS a l’endroit des bonnes volontés, aux ONGS, l’Etat et bien d’autres structures à venir en aide à cette population en détresse.
