La rencontre d’information de ce 12 janvier 2022 sur l’évolution des travaux du comité technique et les synthèses des travaux des sous-comités a presque tourné en fiasco entre les chefs de certains partis politiques et le Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI). Une grande partie de chefs de partis politiques a jugé injuste la proposition du CODNI accordant la parole à 5 intervenants pour les commentaires et les propositions.
Certains, à l’image de Yaya Dillo du Parti Socialiste sans Frontière (PSF) ont préféré vider les lieux. D’autres, estimant que la politique de la chaise vide n’a jamais payé, sont restés pour finir la réunion. « Nous sommes en train de travailler dessus tout en s’appuyant sur des expériences passées. Nous voulons aller au dialogue et discuter sur des questions essentielles, pas comme sur des petites choses qui nous ont pris tout le temps comme ce fut le cas lors de la Conférence nationale souveraine, où, seul le règlement intérieur a pris un mois », recadre le président du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif, le ministre Acheik Ibni Oumar.
Le rapporteur général du CODNI M. Limane Mahamat rassure qu’aucun chiffre définitif de participants n’est arrêté pour les participants. « Aucun chiffre n’est encore arrêté. Ce dialogue n’est pas exclusivement politique, il est un dialogue national. Que toutes les composantes de la nation puissent être représentés !» tente de rassurer M. Limane Mahamat. Pour sa part, le président du Comité technique du CODNI, M. Ngambay Ndjegoltar Armand indique que les leaders des partis politiques doivent être informé sur l’état de préparation du dialogue national inclusif par des exercices des restitution. « Les documents préparés par les 5 sous-comités thématiques seront soumis à l’appréciation des participants aux dialogues », informe-t-il.