Politique : « Au PLD, il n’y a pas de succession dynastique ou biologique » 

« Après analyse minutieuse des discours, des écrits et suite à la rencontre avec les initiateurs du désordre planifié du samedi 26 mars 2022, le Parti pour les Libertés et le Développement (PLD) a tiré les conclusions suivantes : il s’agissait en fait d’une grave conspiration minutieusement organisée et mise en exécution par un groupuscule de personnes dont le but principal est de déstabiliser le parti, de s’accaparer de de sa direction afin de réaliser des objectifs inavoués ». Par un communiqué de pressé daté du dimanche 3 avril 2022, le PLD se désolidarise de la sortie médiatique de Hicham Ibni Oumar fustigeant l’annulation de la commémoration de la Journée des Martyrs de la Démocratie (JMD) et sollicitant l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire du PLD. Son secrétaire à l’Information, à la Sensibilisation et à la Mobilisation M. Djassira Ngar rappelle aux uns et aux autres que lors de l’assemblée constitutive du parti, tenue en septembre 1993, au palais du 15 Janvier, sur une très grande banderole on pouvait lire « le PLD n’est pas le parti d’une personne, d’une famille, d’une ethnie, d’une région. C’est un parti véritablement national ». « Aussi, sommes-nous très étonnés que certaines personnes considèrent que le PLD est un bien personnel du défunt secrétaire général, enlevé et porté disparu en février 2008. Et par conséquent, il reviendrait en héritage à ses ayant-droits. Nous disons et répétons qu’au PLD, il n’y a pas de passe-droit et surtout pas de succession dynastique ou biologique, parce qu’aucune disposition des textes de base du PLD ne le prévoit », indique-t-il.

S’agissant de la demande de la tenue du congrès extraordinaire réclamée par le fils ainé du d’Ibni Oumar, M. Djassira Ngar renvoie aux statuts et règlement intérieur du parti, qui disposent que la périodicité de la tenue du congrès ordinaire est de 4 ans. Il informe que le dernier congrès s’est tenu en novembre 2018. « Et donc en conséquence, le prochain congrès ne pourrait se tenir, dans les meilleurs des cas qu’en novembre 2022. Pour la gouverne des uns et des autres, le comité exécutif du parti a d’ores et déjà mis en place un comité d’organisation du 5ème Congrès ordinaire. Si ceux-là réclament un congrès extraordinaire, alors il faut s’en référer aux textes statutaires du parti qui disposent qu’il peut être convoqué par le secrétaire général à la demande de 2/3 des membres du CE ou du CPN », oriente-t-il.

Le secrétaire à l’Information, à la Sensibilisation et à la Mobilisation du PLD relève en outre qu’un bon militant est celui qui respecte les textes du parti, paie constamment ses cotisations, assiste régulièrement aux réunions de son organe de base, accomplit les missions qu’on lui confie. « C’est ce que faisait notre premier secrétaire général, le défunt Ibni Oumar. On gagnerait tous de nous en inspirer et non de s’en proclamer. Tous ceux qui ont perturbé le 26 mars 2022, la commémoration de la JMD ont commis une lourde faute partisane et ils doivent être sanctionnés conformément aux dispositions statutaires du parti », tranche-t-il.

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