Le jeudi, 25 juillet 2024, les résultats du second tour du Baccalauréat de cette année ont été publiés par l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS). Au total, seulement 41,83% des candidats ont réussi à obtenir ce diplôme. Un pourcentage bien inférieur à celui des années précédentes. Le pédagogue Ousmane Haroun Guet nous a expliqué les raisons de cette baisse.
L’école tchadienne enregistre une mauvaise performance cette année. Les résultats du Baccalauréat en sont la preuve. Au coup d’envoi, ils étaient 93 605 élèves à composer cette année. Mais seulement 24.780 sont admis d’office, soit un taux de 26,47%. Après le second tour, le taux global s’élève à 41,83%.
Selon Ousmane Haroun Guet, il s’agit d’une perte de 12% en un an. Pour lui, plusieurs facteurs expliquent cette « perte ». Il y a d’abord la grève des enseignants qui a duré jusqu’à la fin du premier trimestre de l’année. Le problème de répartition des enseignants est aussi responsable, selon le pédagogue, de ce taux en régression. Après cela, Ousmane Haroun Guet a souligné « le problème d’orientation des élèves de Terminale A et des Terminales scientifiques ». Il a précisé que ces « aléas font pression sur le système éducatif ».
Ousmane Haroun Guet a, après avoir mentionné les différents éléments ayant conduit à ces mauvais résultats, proposé des solutions « afin de s’attendre de manière naturelle à des résultats beaucoup plus améliorés ». Pour lui, avant tout, « il faut une ferme volonté des acteurs du système éducatif et des enseignants ». Cette volonté doit être accompagnée par des « mesures qu’il faut prendre et surtout des investissements colossaux à attendre ».
Mais si les palliatifs ne sont pas pris, « le pourcentage des échecs ne fera qu’augmenter au fur et à mesure », a prévenu le pédagogue.