L’Assemblée Générale des Nations Unies se tient cette semaine à New York. Plusieurs chefs d’État et de Gouvernement y sont présents. L’Émir du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani a prononcé un discours dans lequel il a fait mention de la montée des actes islamophobes comme les brûlures du Coran.
Des actes de nature islamophobes sont devenus, ces derniers temps, monnaie courante. Celui qui occupe les tendances est le fait de brûler le Coran, livre saint de l’islam. Les pays scandinaves comme la Suède pourraient être les premiers sur cette liste.
Il a fallu attendre l’Assemblée des Nations Unies pour que l’Émir du Qatar Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani soulève cette question. Pour lui, il s’agit d’un acte de provocation. Ainsi, il souligne que « le Coran est trop sublime pour être profané ».
Dans son discours, si l’Émir n’a pas nommément cité l’auteur de ces actes, tout pourrait faire croire qu’il s’agit de l’activiste irakien réfugié en Suède, Salman Momika. Pour l’Émir Al Thani, « attaquer intentionnellement le caractère sacré d’autrui ne devrait pas être un exemple de liberté d’expression ».