Le Syndicat du Personnel de la Radiodiffusion et Télévision du Tchad (SIPRAT), a anticipé, la fête par une déclaration faite ce samedi 30 avril 2022 à la Maison de Médias du Tchad, en raison d’une possible coïncidence entre la fête de travail du 1er mai et la fête du ramadan (Aïd Al-fitr).
Le personnel de la radiodiffusion et télévision du Tchad demande à l’État d’appliquer intégralement la grille salariale de l’ONAMA. Il sollicite également la prise en charge médicale du personnel et de sa famille nucléaire, le paiement des arriérés du 13ème mois de salaires de 2016 à 2022, la création spécifique d’un restaurant pour les agents, l’attribution des terrains d’habitation à l’ensemble du personnel et l’instauration du prix d’excellence pour encourager les agents.
Après avoir rappelé le contexte politique du pays, le président du SIPRAT M. Abdelsadick Ali Ahmat souligne qu’en plaçant cette journée sous le slogan, « contribution professionnelle du personnel de L’ONAMA à la réussite du dialogue national inclusif « , son organisation prouve que les journalistes de deux médias publics nationaux ne veulent pas être en marche de la gestion du pays.
Il rappelle que le SIPRAT a toujours accordé une place de choix et une attention particulière à la formation et au professionnalisme des agents de la radiodiffusion et de la télévision du Tchad. Pour lui, la lutte syndicale ouvre des perspectives pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs qu’ils sont. »L’administration a l’obligation d’être à notre écoute et de prendre en compte nos doléances, dans le contexte actuel de mutation technologique et de transit vers la nouvelle configuration professionnelle de notre métier », insiste-t-il.
Le SIPRAT salue les efforts consentis par le Conseil Militaire de Transition en faveur de la presse en général et de l’ONAMA en particulier. Dans cette même logique, il salue également le remarquable travail abattu par les agents de l’ONAMA en cette période de transition. » je vous exhorte chers camarades à garder l’élan pour le maintien d’un climat social apaisé », appelle Abdelsadick Ali Ahmat.