Depuis lundi 02 octobre 2023, on assiste à N’Djaména à un brusque changement de climat. Un nuage de poussière réduit la visibilité et suscite diverses réactions au sein de la population. Mais scientifiquement, ce phénomène existe bien avant.
Selon les explications du Directeur général adjoint de l’Agence Nationale de la Métrologie (ANAM), Hamid Abakar Souleymane, ce phénomène de poussière qui se manifeste dans la ville de N’Djamena et les autres provinces du pays, est un phénomène isolé, engendré par la rencontre de deux masses d’air. Il rajoute que cette rencontre a provoqué des mouvements verticaux au nord, créant un phénomène anticyclonique.
Le directeur général adjoint de l’Anam, de préciser que « c’est un phénomène temporaire qui va se rétablir dans peu de temps. L’Anam a prévu cette poussière qui se trouve entre 15 et 35 nœuds et va toucher les provinces du nord au sud », a-t-il expliqué.
Pour les citoyens, certains rapportent que l’apparition brusque de nuage de poussière est un signe précurseur de malheur. Pour Djimadoum, « quand il y a le nuage de poussière, c’est dangereux pour un pays comme le nôtre. D’abord les cas d’accidents et plusieurs autres malheurs. La science dit autre chose, mais chacun interprète à sa manière. En Afrique, la poussière est un signe de malheur », a-t-il dit.
Certes, qu’il y a des conséquences néfastes pour la santé, ce phénomène de poussière peut aussi provoquer des accidents de circulation face à la réduction significative de la visibilité. Il est donc recommandé le port de masque et la prudence dans le trafic routier.