Lundi 14 avril 2025, dans les locaux de la Bibliothèque nationale, la coordination générale de la Maison des Patrimoines Culturels du Tchad (MPCT) a organisé la cérémonie de passation de service à la tête de son conseil d’administration. Le président sortant, Dr Beyom Malo Adrien, récemment élu sénateur de la province du Logone Oriental, a officiellement cédé sa place à son successeur, Haikal Zakaria Ben Djibrine, nommé par décret présidentiel.
Dans son discours, Dr Beyom Malo Adrien a exprimé une profonde gratitude après cinq années de service à la tête de l’institution. « C’est avec gratitude que je passe le flambeau après avoir servi avec amour et dévouement. Notre mission commune n’a pas été facile, compte tenu des moyens limités alloués à l’institution », dit-il. Il a salué l’engagement de son équipe et a exhorté le personnel à accompagner le nouveau président dans ses fonctions pour maintenir le cap des actions déjà engagées.
Présente à la cérémonie, la secrétaire générale adjointe de la présidence de la République, Evodia Pakouré, a officialisé l’installation du nouveau PCA. Soulignant la volonté du président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno de renforcer la gouvernance culturelle, elle a salué la nomination de Haikal Zakaria Ben Djibrine, une personnalité reconnue pour son engagement et son savoir-faire. « Votre nomination n’est pas un simple titre administratif, c’est un appel à devenir gardien des trésors culturels. Les défis sont nombreux, mais votre expérience est un atout précieux », a-t-elle souligné, avant de rendre hommage au leadership de Dr Beyom Malo Adrien.
Le nouveau président du conseil d’administration de la MPCT, Haikal Zakaria Ben Djibrine a exprimé son honneur et sa détermination. « La MPCT n’est pas qu’un édifice, c’est le sanctuaire où repose l’âme et la mémoire de notre nation », a-t-il déclaré. Il a lancé un appel à la mobilisation de tous les collaborateurs, partenaires et acteurs culturels autour d’une mission : préserver les œuvres et traditions, valoriser le patrimoine culturel tchadien, et promouvoir le pays comme une destination culturelle. Il a également mis en avant la nécessité de revaloriser les droits des artistes et créateurs tchadiens, dénonçant les exploitations sans reconnaissance.