À Moundou, un hippopotame a été retrouvé mort dans la nuit du 21 au 22 octobre 2024 au bord du fleuve Logone, précisément au quartier Tayé.
D’après le constat fait par le chef adjoint de l’Unité Provinciale de la Garde Forestière et Faunique du Logone-Occidental, Idogo Azina Mahamat, cet animal emblématique, protégé par la loi 14 et le décret d’application 380/PR/PM/MAE du 05 juin 2014 portant gestion du régime de la faune, « n’a pas été braconné, mais il est mort dans un combat de rivalité engendré entre lui et son père ». Selon lui, « c’est une traditionnelle habitude chez les hippopotames. Si la femelle met bas, le fils rivalise son père pour faire de sa maman son épouse ».
Il faut noter qu’avant de dépiécer l’animal, 03 personnes ont été choisies pour prélever ses parties dangereuses telles que la queue et les moustaches.
Selon le président des autorités traditionnelles et coutumières du Logone-Occidental, Laoudam Alladoum Vincent, lorsque les hippopotames rivalisent, l’un d’entre eux doit mourir absolument et les autochtones doivent pratiquer les rites avant qu’il ne soit dépiécé et partagé.
