Le ministre de l’eau et de l’énergie, Passalet Kanabé Marcelin, a lancé officiellement ce lundi, 17 mars 2025, les activités du Projet de lutte contre les Inondations à Moundou (PLIM) phase 2. Le ministre a été accompagné dans sa mission par l’ambassadeur de France au Tchad, Eric Gérard, la directrice de pays ID et quelques membres du gouvernement.
Tout a commencé par la visite des zones d’intervention du projet, dont le bord du fleuve Lac-Wey et le bassin de rétention, constituaient la première étape. C’est le maire de la ville de Moundou, Djekaoussem Bondo Elon, qui a souhaité la bienvenue au ministre et sa délégation. Pour lui, son institution est prête à accompagner le projet PLIM et l’AFD dans toutes ses activités.
Le secrétaire général du gouvernement auprès de la province du Logone Occidental, Allahidangué Kladoumaye, a évoqué dans son discours que le coût global du financement de la 2ᵉ phase du projet de lutte contre les Inondations à Moundou, qui s’élève à 12, 2 millions d’euros dont 80% pour les infrastructures et 20% pour les mesures d’accompagnement.
L’ambassadeur de France au Tchad, Eric Gérard, a mentionné dans son intervention que PLIM 2 est un nouveau programme qui vise non seulement à consolider les acquis de la première phase, mais aussi à approfondir les efforts du gouvernement, notamment dans le domaine des inondations fluviales dues aux crues du Logone et le débordement du fleuve Lac-Wey. L’ambassadeur de poursuivre que l’engagement pris par le projet de lutte contre les inondations à Moundou phase 2 va plus loin, car ledit projet a ciblé également les inondations fluviales, aménager un espace urbain autour du bassin de rétention de Dombao, visant à créer un cadre de rencontre et d’activités de loisirs, avec des terrains de sports et une Maison de la Femme.
Pour le ministre de l’eau et de l’énergie, Passalet Kanabé Marcelin, la coopération diplomatique entre la France et le Tchad ne date pas d’aujourd’hui. C’est pourquoi dit-il, l’essentiel du financement est apporté par l’agence française de développement, tout en précisant que seules les mesures d’indemnisation des personnes affectées par le projet, estimées à 200 000 euros sont laissées sous la responsabilité technique et financière du gouvernement tchadien comme condition de la mise en œuvre des activités du projet. « Ce moyen financier permettra aux autorités communales et provinciales de réduire les risques des d’inondations qui sévissent chaque année la population de la ville de Moundou », dit-il.
Miskine Awini, Correspondant