L’Observatoire Tchadien des Finances Publiques (OTFIP) a ouvert un atelier de validation des rapports et plaidoiries, le 15 mai 2024, à N’Djamena. C’est à la suite d’une étude menée par les experts des secteurs minier et pétrolier tchadiens.
Dans le cadre du Projet « Tchad-Promouvoir la Transparence et ses Externalités Sociales dans le Secteur Extractif », financé par la Banque Mondiale et mis en œuvre par l’Observatoire Tchadien des Finances Publiques (OTFIP), un atelier a été lancé. L’objectif est la validation des rapports sur le secteur minier, avec un focus sur l’or et le natron, et le secteur pétrolier.
Selon Bady Ebe, le Coordonnateur de l’OTFIP, ces rapports présentent les résultats des études menées par des experts des secteurs minier et pétrolier tchadiens. Ils visent à promouvoir la transparence et à encourager le débat sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à l’exploitation des ressources naturelles.
En dépit des retombées concrètes et considérables pour le développement socio-politique tchadien, d’après les observateurs, des défis structurels persistent encore quant à la gouvernance publique du pétrole : la transparence dans la gestion des revenus issus de ce secteur stratégique et surtout, la prévention et la gestion des impacts environnementaux et sociaux.
Ce plaidoyer basé sur une étude approfondie du secteur pétrolier tchadien dresse un bilan complet et propose des recommandations fortes pour maximiser les impacts positifs du pétrole sur le développement durable du pays notamment : le financement d’études et de campagnes d’exploration sur l’ensemble du territoire national ; le renforcement des capacités de la Direction Générale de la Géologie en termes de ressources humaines qualifiées entre autres.
