Le concours national de reportage humanitaire autour du thème, ‘’les personnes disparues lors des conflits armés dans le bassin du Lac Tchad. Les familles entre espoir et désolation’’ est lancée ce mardi. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de la Communication Porte-Parole du Gouvernement, Abdraman Koulamallah.
A travers ce concours, selon Abdi Mohamed Diéré, chef de délégation du CICR (Comité international de la croix rouge) au Tchad, les hommes des médias peuvent manifester leur consentement humanitaire. « En Afrique, la disparition des personnes est l’une des conséquences humanitaires des conflits armés, des autres situations de violences et de la migration. Ce concours est aussi l’occasion de promouvoir l’action humanitaire et le droit international humanitaire au sein des médias et de susciter leur mobilisation et leur intérêt à l’action et au défi humanitaire » souligne-t-il.
Le CICR déplore le manque de volonté politique dans le cadre de la prise en compte de la problématique des personnes disparues, même inquiétude du côté du ministre de la communication. Le porte-parole du Gouvernement Abderrahmane Koulamallah engage ainsi les candidats à un travail professionnel. Pour ce dernier, la guerre ne tue pas seulement les gens mais détruit leur psychologie. « J’incite les journalistes à ne pas faire simplement un reportage pour gagner un prix mais faire un reportage en faisant une immersion totale au sein des familles » a indiqué le ministre de la communication.
Le concours national du reportage humanitaire s’étend du 30 août au 14 décembre 2022, date de délibération et remise des prix aux lauréats.