Dans une de ses sorties, comme à l’accoutumé sur les réseaux sociaux, l’Ambassadeur des Etats-Unis au Tchad, Mark Alexender Laskaris est revenu, ce lundi, sur les violences du 20 octobre. Il est parti de sa propre histoire pour interpeller la conscience des Tchadiens.
« Je suis fils de réfugiés. Lorsque des hommes armés se battaient dans les rues du pays de mes parents, nous nous cachions dans nos sous-sols en attendant que la tempête passe. Quand les tirs ont cessé, quatre-vingt-dix-neuf pour cent d’entre nous ne pouvaient rien faire d’autre qu’enterrer les morts et laver le sang de la rue devant notre maison », peut-on lire sur la page officielle de l’Ambassade des Etats-Unis à N’Djamena.
« Qu’aucun d’entre nous n’ait plus jamais à laver le sang de nos rues » martèle le diplomate américain en illustrant ses propos par deux photos dont la première date de 1944 et prise « à 300 mètres de la maison de sa mère à Athènes » ; la seconde a été prise dimanche devant l’ambassade américaine à N’Djamena.
Pour rappel, une photo de l’Ambassadeur Mark Alexender Laskaris, s’agenouillant devant les traces de sang d’une victime des violences du 20 octobre a fait le tour des réseaux sociaux. Sur la page officielle de l’Ambassade, l’image a recueilli plus de 7 600 réactions, 1 000 commentaires et 1 000 partages.
