Le lundi 03 février 2025, les étudiants de l’Institut National Supérieur de Pétrole de Mao (INSPM) ont été choqués par l’agression d’un des leurs à l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANATS). Selon les témoignages recueillis, la cause de l’altercation ayant fait un blessé est le retrait du passeport dudit étudiant.
Étudiant en troisième année au département de Génie Chimique, option Raffinage, le nommé Faki Atteib Gagolomo et son frère se sont rendus pour retirer leurs pièces d’identité. Il leur aurait été adressé un refus catégorique. Ce qui a engendré un échange verbal tendu aussitôt transformé par une altercation de laquelle l’étudiant ressort blessé par l’agent de sécurité qui a utilisé son couteau. Il a été conduit à l’hôpital de Mao.
« Nous venons juste de visiter Faki sur son lit d’hôpital. Son frère nous a rapporté qu’ils avaient fait savoir à l’agent de sécurité que s’ils n’entraient pas, ils ne pouvaient pas retirer leurs pièces d’identité, argumentant qu’ils avaient cours. Ce qui a conduit à un échange verbal tendu qui est arrivé aux mains et l’un des étudiants a été poignardé », rapporte Issakha Hamid, un étudiant en première année.
Le rassemblement des étudiants devant l’ANATS a été dispersé par les agents de sécurité ayant utilisé des balles réelles pour les intimidés. Résolus, ils ont demandé l’arrestation de l’agent de sécurité ayant poignardé l’étudiant. « Les étudiants avaient juste demandé l’arrestation de l’agent de sécurité. Il ne peut pas, après une telle agression sur un étudiant, de rester continuer le service, avaient exigé les manifestants avant d’être dispersés. Le SG du Délégué Général du gouvernement auprès de la province du Kanem et de responsables de la sécurité sont venus calmer les ardeurs », ajoute Issakha Hamid que nous avons contacté.
Il est, par ailleurs, à noter que l’étudiant a été pris en charge et se porte mieux. Toutefois, les étudiants ont insisté sur le fait que les services publics ne puissent pas être des lieux de contraintes et de fermeture obligatoire. Car, soutiennent-ils, sans les citoyens, il n’y a pas de service public.