Un an après les événements du 20 octobre, les États-Unis invitent le Tchad à faire la lumière. C’est à travers un communiqué portant la signature du porte-parole du département d’État.
Le 20 octobre 2022, plusieurs personnes ont trouvé la mort suite aux manifestations contre la prolongation de la transition. À l’occasion de la date anniversaire, Matthew Miller, porte-parole du département d’État des États-Unis, a signé un communiqué « en faveur de la transparence sur les violences » qui ont été recensées. Les États-Unis insistent « pour que les responsables de ces meurtres répondent de leurs actes ».
Pour les États-Unis, faire la lumière sur tout ce qui s’est passé lors de la marche pacifique est une priorité. Cela permettra aussi au Tchad de réussir sa transition. À cet effet, le pays de Biden souhaite que chaque responsable d’une quelconque violation et d’atteinte aux droits humains « soit amené à rendre des comptes ». Dans ce communiqué, les États-Unis appellent à mettre en place des conditions propices à l’opposition non-armée et à la société civile pour une « pleine participation au processus politique ».
Il faut noter que parmi les manifestants, quatre ont été « abattus » devant l’ambassade des États-Unis au Tchad, souligne le communiqué.