Au Tchad, les personnes vivant avec un handicap sont traitées, soit par leur état de handicap, soit par leur condition de vie, par la population. Le nouveau projet constitutionnel accorde aux personnes handicapées, le droit et la liberté. Le journal Le N’Djam Post est allé à la rencontre de Madjitelsem Séverin, conseiller de la République, par ailleurs représentant les personnes handicapées, pour recueillir ses impressions pour le référendum constitutionnel en cours.
Dans leurs visages, c’est le courage et le vivre de l’avant que l’on puisse observer. Au-delà de leurs situations de handicap, avec toutes les potentialités, ces personnes ont la joie au cœur et compte toujours progresser. Minimiser par leur handicap, beaucoup de personnes n’ont pas d’estime pour ces personnes. Cela fait que beaucoup d’entre eux croupissent avec leur savoir être et savoir faire.
Pour la nouvelle Constitution qui prend en compte le droit et la liberté des personnes vivant avec un handicap, Madjitelsem Séverin, a exhorté que l’adoption de la nouvelle constitution qui doit avoir lieu dans l’avenir puisse prendre tous les aspects de droit de l’homme. Non seulement pour les personnes handicapées, mais pour tout le monde et sur les principes de liberté et de démocratie. Pour lui, il faudra que cette constitution soit traduite dans les faits. Car au Tchad, l’application des textes pose problème.
« Nous sommes ni pour État fédéral, ni pour État unitaire, mais pour un État de droit. Un Tchad de droit pour que tous les Tchadiens puissent compatir sur les bases de l’égalité et de justice », a confié Madjitelsem Séverin.
Selon Madjitelsem Séverin, le problème du Tchad n’est pas la forme de l’État, mais plutôt la justice sociale. « Que ce soit la forme fédérale, unitaire ou n’importe quelle forme, il faudra d’abord la prise de conscience des Tchadiens. Si tout se passe sur la base de mérite, de compétences et d’égalité, il n’y aura pas de problème ».
Poursuivant, il a demandé à tous tchadiens de prendre conscience pour une véritable paix. Car, elle constitue le fondement du développement durable.
Marie-Claire Tari Koumninga (Stagiaire)