La salle rouge de l’ONAMA a servi, le vendredi 03 novembre 2023, de cadre à la présentation et au dédicace de l’essai de Abbas Moussa Hassan Drey intitulé : « Le rescapé d’un naufrage ». Il s’agit d’un essai de 148 pages réparti en trois parties qui traite du fléau inhumain de la guerre.
Parue aux éditions Accom, l’œuvre du Tchadien Abbas Moussa Hassan Drey relate l’histoire d’un garçon orphelin de père à sa naissance, confronté trop tôt à un monde rempli d’écueils. Le personnage nourrit des ambitions et une soif de réussite manifeste qui font qu’il voyage sur la capitale tchadienne, N’Djamena. Et ce, au grand dame des siens qui se sentent délaissés au village à cause de la distance.
Il ressort de la critique littéraire de l’œuvre « Le rescapé d’un naufrage », une certaine liste d’interrogations notamment : le héros parviendra-t-il à atteindre ses objectifs ? A-t-il mesuré, lui, né dans un village apaisé, l’ampleur des vicissitudes de la ville ? Arrivera-t-il à donner satisfaction aux siens depuis la capitale ? Toujours est-il que, comme le titre de l’œuvre l’indique, le personnage de Drey se retrouve face à un enchaînement des écueils. Le personnage fait face à plusieurs thématiques, mais la guerre fratricide fait la pluie et le beau temps dans cette œuvre. Une des « images apocalyptiques » du Tchad y est détaillée. Et cela a, nettement, joué sur le mental du héros.
Aussi, il faut noter que ledit essai est un ouvrage de 148 pages réparti en trois parties. « C’est un récit rocambolesque et fascinant qui se déroule au Tchad », a indiqué l’auteur à la dédicace.
Par ailleurs, Abbas Moussa Hassan Drey a cité l’histoire du Tchad, jalonnée par les événements parfois graves et insoutenables sinon absurdes, comme source d’inspiration. Lors de la dédicace, l’auteur en faisant un résumé de cette œuvre, a déclaré : « j’ai vu des frères et sœurs, des cousins, des amis proches se livrer une guerre sans merci. Je suis alors de cette génération qui s’interroge sans langue de bois. Pourquoi ? À quoi cela nous a-t-il servi ? Des événements malheureux qui font des milliers voir des millions de victimes. Que des veuves inconsolables et des milliers d’orphelins livrés à eux-mêmes », regrette-il. Pour lui, son œuvre est un cri de « plus jamais ça ».