L’écrivain Fayçal Fadoul Toina Heguerre a dévoilé son essai intitulé « Hissein Habré, et si c’était lui », publié aux Éditions Plume d’Afrique, le dimanche 07 janvier 2024. Un livre qui retrace le patriotisme et le nationalisme de l’ancien président.
Riche et malmenée par des séries de guerres fratricides, surtout malheureuse, l’histoire du Tchad n’a pas encore dit son dernier mot dans son âme meurtrie. Elle inspire encore les jeunes et se laisse comme un champ vierge pour alimenter la littérature. C’est dans cette lignée que Faycal Fadoul Toina Heguerre trouve son compte dans les arènes parfois sombres de l’histoire tchadienne. Son essai est aussi une suite de propositions les plus chères au président Habré qui a su garder ce qui appartenait aux Tchadiens dans le souci de faire du Tchad, un pays qui sort définitivement du joug colonial.
C’est pour Faycal, le lieu de briser les tabous, les mensonges et étiquettes exagérés collés à cet homme d’État. Sur les 120 pages, Habré apparaît comme une victime. D’abord, de son patriotisme large et de sa vision d’un Tchad libre, mais aussi et surtout des mensonges qui ont été inventés à son encontre, peut-on y lire. « Au cœur de chaque phrase, se cache le désir ardent de voir éclore un nouveau chapitre, empreint de progrès et de sagesse, dans le récit de notre nation », confie Fayçal Fadoul Toina Heguerre.
L’auteur déclare qu’il a été interpellé par sa conscience et a refusé la vérité populaire sur Habré. D’où cette démarche de s’approcher des siens pour avoir la version de ces derniers. « Dans la quête inlassable de comprendre le passé pour mieux appréhender l’avenir, j’ai entrepris l’écriture de ce livre, non pas pour simplement inscrire mon nom dans l’histoire, mais pour réécrire l’histoire de notre cher pays et contribuer à l’épanouissement de la littérature tchadienne. Ce livre a été le fruit de plusieurs années de recherche, d’exploration et de réflexion sur une figure emblématique de notre temps. Il explore de manière profonde et nuancée la vie, les choix et l’héritage d’un homme dont l’influence a marqué l’histoire », laisse entendre l’auteur.
Pour Faycal Fadoul, ces 120 pages représentent bien plus qu’une somme de mots et de récits. Elles incarnent un appel vibrant à la mémoire collective, un plaidoyer pour une compréhension plus profonde de notre passé, dit-il, avec ses éclats de lumière et ses zones d’ombres.